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https://www.lefigaro.fr/politique/il-y-a-des-soirees-ou-de-la-drogue-circule-la-deputee-caroline-janvier-brise-le-tabou-des-stupefiants-et-de-l-alcool-en-politique-20231130

Le raisonnement tenu : "Un élu qui se drogue est un client. Un client est corruptible donc..."

Que fait-on alors de toutes celles et ceux qui, par exemple, boivent de l'alcool ? Je pense qu'il s'agit sinon d'un faux raisonnement, au moins d'une extension abusive d'un ersatz de raisonnement : un sophisme.
Est-ce que le garde-fou doit être la notion de licéité ou pas de telle ou telle pratique addictive ? La condamnation par la loi n'est en fait que le produit d'une décision partisane, humaine.
En Californie, par exemple, l'usage de drogues a été autorisé il y a longtemps dans le seul cadre d'un office religieux.

Le problème me semble plus relever de la pratique déviante mais alors on entre dans le domaine de la morale plus que de la justice.

Un lobby de la boisson alcoolisée serait donc plus acceptable qu'un lobby de la drogue ? Parce que la consommation d'alcool est "légale". Cela me semble un peu court.

Autre élément. En 95, j'ai lu un dossier dans le Point traitant du "dopage des cadres". L'utilisation de drogues y était dénoncée. En suivant le même raisonnement, il faudrait donc tester tous les cadres pour détecter ceux qui essaient, "illégalement", de maintenir et hausser leur niveau de performance en entreprise ? Ils tricheraient, comme les sportifs, sauf que la triche dans le boulot ne semble pas vraiment poser de problèmes... JSCOB...?

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