Psychopathie, sociopathie et schizophrénie, ces pathologies lourdes devraient être intégrées à la liste des maladies professionnelles pour les patrons et une majorité de cadres.
C’est (vraisemblablement) politiquement incorrect. Aussi incorrect que de parler du dopage pour cette catégorie de population. Il y a une forme de complaisance de la part des institutions qui doit découler d’une admiration, même si parfois la justice s’empare de dossiers.
A condition de se poser la question, il pourrait sembler curieux de constater que, (par exemple) dans un plan social, il n’y a pas d’étude psychologique du profil du décideur. On veut n’en faire qu’une décision technique qui est simultanément qualifiée de « nécessaire » voire de « raisonnable ». Certains ne doivent pas hésiter à la qualifier de « sage ».
Le dirigeant qui se montre sage, au sens vrai, a toutes les chances de se faire manger dans un monde qui voue un culte à la prédation.
Non, il ne s’agit pas de psychopathie hypothétique. Il s’agit d’une pathologie souvent professionnelle si elle n’était pas de naissance.
Les gens sont formés ainsi s’ils ne le sont pas dès le départ. Certains ne le supportent pas. Actuellement ces derniers passent pour des losers. Les autres se qualifient eux-mêmes de « killers ».
Pourquoi trouve-t-on des gens qui essaient de lancer, avec difficulté, le concept de responsabilité sociétale de l’entreprise ? Le plus « amusant » est que pour que ça prenne, il faut convaincre les patrons que la mise en place de la RSE va leur rapporter, un peu comme le commerce « équitable » ou le « bio ».
Malheureusement, on confie ce genre de tâche à des spécialistes « formés à la RSE » alors qu’il ne peut s’agir que d’une démarche du dirigeant qui va irriguer toute son entreprise. L’échec de cette démarche systématisée est donc annoncé. Seuls des facteurs environnementaux vont permettre un changement de modèle. JSCOB…?