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Pour le comportement des gouvernants qui confinerait au complot mondial, il me semble qu’il faille se référer à la théorie des organisations complexes. Quand on est entouré de conseillers qui disent blanc et d’autres experts qui disent noir, si votre responsabilité risque d’être engagée, y compris aux yeux de l’histoire, vous prenez l’option qui vous protège car personne ne le fera pour vous. Une personne saine d’esprit n’a pas de tendance suicidaire au propre comme au figuré.

On mesure ce que signifie « détenir le pouvoir » : être en mesure et en position d’exercer des contraintes sur les autres. Il y a des morts de la COVID. Il y a une pression populaire exercée en retour de celle des médias qui ont relayé les messages d’information et de prévention. Les dirigeants sont pris à leur piège de l’information/communication. Persister, c’est se mettre à dos une partie de la population. Céder, c’est se mettre à dos l’autre partie. Ils feraient le choix « logique » de la « vie ». Faut-il s’en étonner dans une sphère politico-médiatique qui privilégie l’émotion ? L’intelligence émotionnelle n’existe pas. On en a une démonstration en ce moment.

On est dans l’irrationnel dans la mesure où il est difficile de mesurer les conséquences des prises de décision dans un sens ou dans l’autre et encore moins de les anticiper. Il est « encore plus » impossible de définir des seuils acceptables dans une période où l’on n’hésite pas à modifier une loi au vu des conséquences d’un seul accident, mais qui a été médiatisé. Le confinement, le port du masque, l’interdiction de rassemblement, c’est le choix d’avoir moins de victimes. Dans le doute, le choix politique va au plus simple pour lui. On parlera toujours moins des morts pour raison économique que des morts pour laxisme. Aujourd’hui la crise économique est plus vécue comme une fatalité ou un aléa de la vie que la maladie. JSCOB…?

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