Le 17 septembre 2016, je regardais ce reportage sur le retour de Confucius dans la Chine moderne : https://www.youtube.com/watch?v=RAwa2MRfFwo ARTE « la Chine selon Confucius ».
Quoi de plus habile pour éviter de renoncer à une idéologie qui permet de tenir les foules et de laisser la place à une religion que de tirer parti d’une figure emblématique : un sage universellement « connu » ? Pour avancer les gens ont besoin d’un guide. C’est leur côté enfant, très présent. On renonce au guide politique qui est à la fois éphémère et corruptible. On lui substitue un guide « spirituel », dont les propos sont inscrits dans l’éternité, et on maintient le système politique. C’est toute la puissance d’une Nation homogène avec une Histoire longue et une culture riche, où les ancêtres suscitent encore le respect. Tout ce que nos pays occidentaux n’ont pas ou ont perdu.
« Maintenant que l’économie chinoise décolle, nous commençons à nous intéresser au domaine spirituel » dit ce responsable d’une école chinoise. Et Confucius resurgit : » Nous avons besoin de nous élever spirituellement ». Des principes appliqués à l’école « sincérité, respect, humilité et harmonie » mais aussi en entreprise avec un « Confucianisme pratique » un mélange de business et de vertu. Je doute que ces principes soient appliqués par les dirigeants et fondent les décisions dans ce pays comme dans tous les autres.
Il s’agit pour moi d’asservissement positif mis en oeuvre par un régime autoritaire dans lequel s’est invité le capitalisme = totalitarisme. JSCOB…?