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http://jesuisconoubien.unblog.fr/2016/06/08/le-wifi-serait-un-bien-commun/

Téléphonie et internet ne font plus qu’un pour constituer le fond de cette brume épaisse qui nous enveloppe désormais, telle une nouvelle forme de pollution qui emplit nos poumons et investit notre corps et notre cerveau. La connexion est rendue indispensable par toutes les applications plus astucieuses les unes que les autres pour fixer notre attention, à défaut de juste la détourner, jusqu’à l’Etat qui dématérialise progressivement tous ses services. Notre attention et notre comportement sont sources de richesses pour qui est capable de les exploiter.

L’internet a franchi le pas de la porte, dans l’autre sens, pour investir l’espace public à la hauteur de la couverture par les antennes et par les satellites. Espace privé et espace public ne font plus qu’un. Notre liberté nécessite une maîtrise des paramètres de connexion mais surtout de la discrétion numérique. La porte de notre être est potentiellement de plus en plus grande ouverte. « Malheur » à ceux d’entre nous qui sont dans des zones blanches. Ils sont exclus de ce monde parallèle pour eux mais pourtant bien réel. Englués dans le monde de la consommation, nous le sommes désormais en plus dans le monde numérique.

Notre monde est désormais « connecté » pour mieux nous perfuser. C’est la digisphère. L’humain ne sera plus au centre du fonctionnement de l’humanité. Il est devenu une connexion dont le comportement devient de plus en plus transparent sous l’action des algorithmes, de l’intelligence artificielle et avec l’arrivée des processeurs quantiques.

Par sa discrétion à l’échelle de la planète, l’individu vivait heureux parce qu’il vivait caché. Avec la connexion et la digitalisation des activités, l’individu est perfusé et étudié par des personnes morales qui s’intéresse à lui comme l’éleveur est intéressé par ses poulets en batterie. JSCOB…?

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