Il va y avoir de bonnes affaires à faire quand une foule de petites entreprises pourront être rachetées ou auront tout simplement mis la clef sous la porte.
Les commerces des centres villes vont être décimés, favorisant dans nos pays développés les grandes enseignes et accélérant la disparition de la diversité. Les zones d’activité vont paradoxalement apparaître comme étant la solution durable puisqu’il ne restera que les acteurs économiques qui les occupent : la loi du plus fort, mais par une autre voie. Nous assistons à une purge : à une opération indirecte « d’assainissement » de l’économie de proximité.
Le e-commerce va profiter de la distanciation imposée pendant des mois dans les commerces physiques.
Le monde que l’on espérait contenir voire être sérieusement remis en cause sous l’angle du développement durable, va prendre un essor supplémentaire.
Les gens veulent retrouver leur « vie d’avant » tout en espérant que le « jour d’après » soit différent. Nous sommes cons ou bien…?
Le principe de précaution (la sécurité qui isole les individus et son volet particulièrement perturbant sur le plan social : l’hygiénisme) me paraît n’aller que dans le sens de l’uniformisation et de la déshumanisation de nos sociétés dites développées. Il est pourtant exigé individuellement parce que chacun se sent visé, ce que la démocratie n’arrive pas à faire par ailleurs. L’intérêt individuel se substitue à l’intérêt général qui perd de son sens : quel est l’intérêt du plus grand nombre face à de tels intérêts individuels partagés ?
Si l’on rajoute à cela l’essor de l’intelligence artificielle et de l’automatisation de tâches de plus en plus complexes, nous allons à coup sûr vers le « meilleur des mondes » : meilleur pour qui ? Même les cadres supérieurs qui se sentaient intouchables, irremplaçables, peuvent logiquement s’interroger sur leur avenir. Qui parmi nous ne se sent pas visé au point que le « jour d’après » pour lui ne sera plus jamais comme avant ? JSCOB…?