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Je suis convaincu depuis longtemps (l’émergence des Verts) que ce fut une erreur d’ériger l’écologie en parti politique. Cela a facilité le positionnement des pour et des contre sans laisser la possibilité de créer le changement général d’opinion voulu.

Le changement de type 2 a été ainsi immédiatement converti en changement de type 1.

L’écologie devait provoquer une prise de conscience collective, comme la démarche RSE, sans que le changement se limite à une manière de poursuivre le business dans une logique de croissance « infinie ».

L’écologie est transverse à toutes les idéologies politiques. Elle leur est supérieure. Elle rappelle la place de l’Homme dans la Nature comme la religion explique la place de l’Homme dans l’Univers, avec le « succès » que l’on sait.

Elle relève du domaine de la philosophie ou de la conception de la vie sans recourir à la spiritualité. L’écologie (les conclusions qui en sont tirées) est une manière globale de penser et de vivre notre monde. Elle n’est pas plus de gauche que de droite sauf à contrarier les excès des uns et des autres. La tournure d’esprit dominante a voulu la placer à « gauche » dans un environnement construit par des idées de « droite ».

Nous commençons à payer cette erreur cash suite à des décennies de déni purement politique et intéressé que nous lui opposons. Quand est-ce que la « science » économique se conduira-t-elle en science de la nature ? Elle ne le fera jamais car elle n’est que de la technique de manipulation d’une construction humaine : l’économie. La « gestion » du foyer a versé dans ses excès. Que dire de la finance qui s’accroche à l’économie comme une tique au cuir de l’animal qui est passé à proximité ?

Ce qu’explique et permet de comprendre l’écologie devrait nous rappeler quelles conséquences ont nos activités sur le vivant et sur le non-vivant. Mais nous nous comportons encore comme des enfants. Nous ne nous soucions pas des conséquences de nos actes. Le choc en retour ne peut qu’être plus douloureux.

Il faut enfin passer de l’écologie à l’écosophie. JSCOB…?

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