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A partir d'une réflexion de Nicolas Naully, spécialiste IA et Web 3 et philosophe : "𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐨ù 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐜𝐡𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 à 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐫, 𝐞𝐬𝐭-𝐢𝐥 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥'𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭é 𝐝'𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 à 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 ?" et "le droit à la paresse" de Paul Lafargue.

L'IA viendrait au secours des gens... Cependant l'IA sort de cerveaux humains. Il n'est pas question de génération spontanée.

Il me semble bien que ce soit la même logique qui a conduit à confier à des humains des tâches répétitives et/ou pénibles que celle qui conduit à les aider / soulager puis à les remplacer par des machines de plus en plus perfectionnées et / ou des IA.

C'est juste se donner bonne conscience que d'affirmer que la machine et l'IA viennent soulager l'humain. C'est nier la logique réelle, économique, intime de la production de biens et de services.

Les gens demandent à travailler dans de bonnes conditions, ce qui finalement tend à leur faire perdre leur travail. Ils devraient travailler pour eux-mêmes mais la société les amener à travailler pour d'autres. Cela a commencé avec les premiers groupes d'humains. L'activité individuelle communautaire a été transformée en travail.

Le "droit à la paresse" est une astuce, un passe-passe intellectuel, un arbre qui cache la forêt.

Le monde, qui est en train de se dessiner, est-il celui dont rêve la majorité ? Qui se soucie de savoir ce à quoi la majorité aspire ?L'espèce humaine est comme tout le vivant : elle survit dans la difficulté. J'en reviens à la conclusion à laquelle j'étais arrivé jeune ado : l'Homme est victime de son intelligence. Car il y a plus de victimes dans cette affaire que de personnes qui s'en sortent mieux.

Un pays comme la France s'est bâti sur des idées de liberté, d'égalité et de fraternité. Faut-il parler de la liberté et de la fraternité quand les inégalités ne font qu'empirer ? Ce qui avait été présenté comme le concept fondateur de notre société après avoir mis à bas la monarchie a été perverti par la classe sociale qui venait de chiper le pouvoir au monarque de droit divin, même si la tentation du pouvoir absolu a montré qu'elle était toujours bien présente en 1814. Il reste la quête du pouvoir absolu : en économie (monopole) comme en politique (autoritarisme). Elle serait "logique".

Ainsi la crise me semble être le régime de fonctionnement normal du capitalisme. Qui souffre de cette "crise" ? La majorité des humains : l'Homme.

Dans notre société "développée" déclinante, on voit apparaître des idées comme le revenu minimum universel. Il s'agirait de donner un minimum vital pour survivre dans une organisation humaine dirigée par l'argent et l'idée que les gens sont majoritairement désireux de ne pas travailler. C'est la traduction d'un mépris social d'une strate qui pense travailler face à une base qui ne penserait qu'à paresser ; l'aumône à la sortie de l'église, sauf que nous n'avons pas affaire à des humanistes guidés par une conscience mais par la peur de la révolte.

L'humain est devenu une ressource consommée par des humains. Il n'est plus question d'échanges de services entre humains. Le progrès permettrait de contourner les obligations sociales et sociétales qui s'imposent à une population qui dirige et consomme plus qu'elle ne produit. JSCOB...?

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