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Jeudi 23 mars 2017, le candidat à la Présidentielle, monsieur Fillon, se trouve confronté à des aides soignantes dans un EPAHD. Que peut-il en sortir ? RIEN, absolument rien.

On se trompe sur ce point avec la Politique. Un Président comme le PDG d’une multinationale ne sont pas là pour traiter les maux des individus sur le terrain. Si ça devait être le cas alors, soit il est normal que la situation du pays se détériore, soit une élection est nécessairement un marché de dupes.

Nous sommes dans les deux cas, donc dans le pire. Le niveau général des électeurs impose d’afficher un programme populiste, c’est-à-dire qui serve les intérêts personnels des petites gens.

Plus la situation est mauvaise, plus il faut du temps pour y remédier, moins le remède ne concerne directement l’individu. Un mandat ne dure que cinq ans, renouvelable. La nature humaine et la logique électorale font que la mécanique en place ne fonctionne bien que dans les périodes de prospérité.

Au résultat, il me semble que la « crise » soit entretenue par l’inadaptation du système politique qui est censé la résoudre. En démocratie, la politique ne peut être que « populiste » et l’électeur « déçu ». JSCOB…?

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