Il y a notre environnement et il y a notre environnement tel que nous le construisons. Il y a le monde tel que certains veulent le faire fonctionner et il y a le monde tel qu’il fonctionne. Il y a la réalité et il y a ce que nous croyons être la réalité.
Ce qui se passe sur un quai du métro en France n’est pas la même chose qu’au Japon. Cela tend à montrer que l’éducation individuelle est liée au comportement collectif et réciproquement. Est-elle un bien ? Qu’est ce qu’un bon comportement collectif ? Un comportement voulu en commun dans l’intérêt général ou un comportement voulu par quelques-uns dans leur propre intérêt ? On retrouve cette problématique en entreprise. Aujourd’hui, nous avons encore un mix des deux.
Les ronds points sont faits pour les gens qui utilisent les transports routiers. La manière de s’y comporter est définie pour ceux qui conduisent. Qu’en est il pour ceux qui se déplacent en hélicoptère ou ont un chauffeur. Ils s’en moquent. C’est bon pour les autres, pour les besogneux.
L’organisation de la vie en collectivité contraint de plus en plus chaque individu placé en situation de devoir respecter ces règles qui se multiplient. Certaines coûtent de l’argent mais de plus en plus de gens en gagnent proportionnellement de moins en moins, ne serait-ce qu’en raison de la disparition du travail.
Les sociétés dites développées se transforment progressivement en un mix entre une usine ultramoderne et un parc d’attractions.
Dans le travail, les processus sont normés, optimisés. La machine remplace de plus en plus l’homme quand elle ne l’exclut pas tout simplement.
Le plein emploi a disparu. Le chômage est inscrit dans le paysage. Le discours officiel est en train de faire croire que le travail va disparaître et que nous allons vers une société de loisirs. http://www.cnam.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1295877018177 ou http://geopolis.francetvinfo.fr/la-finlande-prete-a-experimenter-la-fin-du-travail-71493 . On convergerait stupidement vers un système qui n’offrirait en résumé que du « pain et des jeux » https://fr.wikipedia.org/wiki/Panem_et_circenses. Ce serait le nec plus ultra de la démagogie. On ne cherche pas à stopper la course au profit qui exclut l’homme du monde du « travail » (celui, originellement, des chasseurs-cueilleurs).
Du salarié, exécutant non qualifié, au directeur / cadre supérieur, si on les considère comme des esclaves, qui acceptera de travailler, comme esclave donc, alors que tous les autres auraient de quoi vivre et se distraire, de quoi vivre dans l’oisiveté ? Le contrat social https://fr.wikipedia.org/wiki/Du_contrat_social aurait volé en éclats ainsi que toute forme de cohérence sociale de la collectivité. Le contrat social a déjà volé en éclats avec le néolibéralisme. Comment imaginer une organisation humaine qui ne se structure pas autour du travail ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Esclave Un esclave serait un « travailleur non libre et généralement non rémunéré ». Dans quelle catégorie ranger un non travailleur qui serait rémunéré (revenu universel de base) ? Est ce que la vraie question ne porte pas sur ce qu’est la liberté dans notre société ?
Il y a matière à réflexion sur les ruines que va laisser le néo libéralisme, qu’il poursuive sa route délirante ou qu’il finisse par échouer comme le socialisme avant lui. JSCOB…?