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« La profession a tué la profession ». La boulangerie par exemple.L’augmentation actuelle du prix de l’énergie ne fait que précipiter leur mort.

Où trouver, aujourd’hui, un pain qui soit du pain et non une imitation de pain, à la manière de Tricatel ?

Un type plus intelligent que les autres a imaginé un jour puis développé son business. Il n’est pas devenu propriétaire de plusieurs boulangeries, non ! Il a industrialisé le métier.

Il a alors mis son génie au service du prix du produit (de masse), le critère qui permet de coopter la plus grande partie de la clientèle. Il n’a pas mis son génie entrepreneurial au service du produit.

Il a donc tiré sur tous les coûts. Il a fini par (devoir) imiter le produit, chose qu’il a faite rapidement. Les artisans ont dû faire de même, mais pour survivre à ce que l’on appelle avec fierté « la concurrence ». Elle était déloyale.

La qualité du produit a donc rapidement baissé. Mais la clientèle vieillissant et ayant souvent mauvaise mémoire, elle a été convertie au nouveau « produit » et au prix. Elle a changé ses habitudes en allant chez ces nouveaux boulangers. Elle ne reviendrait pas en arrière.

Le pain n’était plus du pain mais il en avait l’odeur, l’apparence : de quoi continuer à tromper la perception du client. La clientèle a perdu l’exigence de la qualité ; elle se contente de l’offre… de prix.

Dans ce contexte, seul le prix finit par compter, ce qui semble logique dans une population qui s’appauvrit. Mais un type génial va réussir à détourner l’attention du client vers d’autres habitudes de consommation. Le pain deviendra-t-il alors un produit pour privilégiés ? JSCOB…?

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