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En résumé, l’étendue du champ de notre ignorance croîtrait plus vite que celle de notre connaissance : logique du cercle dont le rayon augmente. On peut se demander si notre savoir converge vers un savoir universel ou diverge dans une logique simple d’accumulation. Est-ce que le rythme de progression du volume de savoir passera par un palier pour revenir à un chiffre proche de zéro ?

La masse des scientifiques se dilue avec l’extension du champ des recherches.

On apprend un peu et on découvre dans le même temps énormément de choses que l’on ne sait pas et que l’on ne peut pas comprendre pour l’instant car, par exemple, nous en avons une représentation inexacte. Il reste tout ce dont on ignore l’existence.

L’Economie libérale en a profité pour s’immiscer dans le monde de la recherche pour la transformer en monde de l’innovation : la vision utilitariste des sciences. Ne parlons pas de tout ce qui pourrait être su et compris mais qui ne nous servirait à rien dans la vie quotidienne, sur Terre. L’utilitarisme, donc l’économie, a perverti les sciences. L’utilitarisme rejoint le pragmatisme et le pervertit à son tour en raison de sa dimension comptable. La religion serait donc un meilleur moteur de l’acquisition de connaissances et de stimulation de l’intelligence, au sens le plus noble, que l’Economie. JSCOB…?

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