Député Jean-Louis Thériot : "J'étais hier exceptionnellement en commission des affaires culturelles comme rapporteur d'une proposition de loi visant à protéger la langue française des dérives de l'écriture dite inclusive. Après avoir mené un cycle d'auditions - linguistes, académicien, docteur en philosophie, président du conseil national consultatif des personnes handicapées - je suis heureux que cette proposition de loi - déjà adoptée au Sénat - ait été adoptée hier en commission à l'Assemblée.
🇫🇷 C'est un texte pour l'intelligibilité et la neutralité du langage, pour la défense du patrimoine commun qu’est la langue française."Le concept d'inclusion poussé à l'extrême, jusque dans la bêtise.
L'écriture inclusive est une suite logique du démantèlement progressif de tout ce qui contribuait au niveau de culture générale des Français.
En langage militaire, on appelle cela une diversion.
Au pire, il s'agit de la lubie de quelque illuminé oeuvrant au niveau ministériel, capable de faire passer ses idées auprès d'un ministre à la faible personnalité. Rappelons-nous l'idée de génie que fut la mise en application de la méthode globale. Sans parler de l'apparition de nombreux troubles dys, au premier rang desquels la dyslexie...
Dans mon village, j'ai vu passer il y a vingt ans une dame qui faisait le tour des écoles maternelles avec l'idée de faire faire de l'allemand à nos enfants dès leur plus jeune âge car "apprendre une langue étrangère jeune, c'est mieux et utile pour l'avenir".
Que dire de ce projet d'enseigner l'arabe dans une République où l'intégration est un problème majeur ? On ne parle pas ici de tradition et de langue régionale. Il n'y avait que quatre ou cinq parents d'élèves. On imagine qu'elle puisse se vanter ensuite auprès du rectorat d'avoir fait le tour des écoles et de n'avoir recueilli que des avis positifs. Qui peut aller contre ce genre d'idée si l'on évite de poser la question de la maîtrise du Français ?
Le rôle de l'école républicaine n'est-il pas de former les futurs citoyens... français ? Dans une période où nous devons savoir qui nous sommes, il faut resserrer les boulons et revenir aux principes de base : la maîtrise de la langue écrite et parlée de base, le calcul, la compréhension d'un texte, l'élaboration d'une réflexion.
Mais notre société de services qui est en train de s'effondrer progressivement, et où la perspective pour le Français d'en bas et, de plus en plus, du "milieu" est le travail manuel ou dans le numérique, notre société a-t-elle besoin de gens qui sachent lire, écrire, compter et réfléchir, notamment s'ils sont bloqués dans leur strate sociale ? La réponse semble bien être : "non !" JSCOB...?