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La comparaison est ridicule car elle renvoie à l’émotion plus qu’à la raison par le pouvoir de la représentation. L’anarchiste aurait évoqué dans les deux cas l’existence d’une oligarchie ou d’une classe dirigeante, ou d’une religion, ou d’une idéologie politique…

L’Humanité organisée en sociétés ne peut déboucher que sur ce genre de modèle. Il me semble plus à craindre d’une Société / « Nation » unique. La liberté au sein de la collectivité organisée n’a de sens que dans la diversité des collectivités.

Nous sommes impuissants car il s’agit d’un mécanisme. Il est lié à l’activité humaine. Il suffit qu’un groupe d’hommes le fasse pour que tout le monde doive s’y mettre, surtout depuis la mondialisation. Regardez les Incas. L’or n’avait pas de valeur pour eux au sens de la richesse. Il a suffi que les Espagnols débarquent pour que le rapport à l’or change puisque les Espagnols le leur ont piqué. Nous sommes dans un monde fonctionnant sur le mode de la prédation, depuis toujours, sauf qu’aujourd’hui nous sommes tellement nombreux que nous sommes devenus majoritairement des proies.

« Asservir une Nation » a aussi peu de sens que « Nation ». On crée une Nation, on crée de facto les conditions de son asservissement car on crée, qu’on le veuille ou pas, par exemple, des groupes d’intérêt. C’est dans la nature humaine, du domaine de son « intelligence ». La compétition pour la vie s’est transformée en compétition pour le pouvoir et pour l’argent. Les objectifs individuels ont changé de nature avec l’évolution de l’espèce humaine constituée en groupes organisés.

Dans ce domaine, il me semble qu’on ne puisse pas aller contre la Nature par le raisonnement car la prédation est génétique quelle que soit la forme qu’elle puisse prendre. On peut continuer à créer des phalanstères mais l’Humanité ne sera jamais organisée de cette manière sauf dans la tête des optimistes et des idéalistes. JSCOB…?

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