1 min lu

Les ZFE : "À partir de 2023, plus de 40 villes interdiront les véhicules les plus polluants. Ce sont plus de 16 millions d'automobilistes qui vont être concernés."

L'Etat a encouragé l'achat de voitures à moteur diesel. Aujourd'hui, il les bannit.

La politique écologique de l'Etat vaut bien sa politique sanitaire. Taper sur l'individu est une manière, pour l'Etat, de faire comprendre au citoyen qu'il mène une politique active et prend des décisions "importantes". Sauf que l'effet produit ne sera jamais à la hauteur du besoin, en revanche l'effet négatif produit sur le citoyen consommateur travailleur sera considérable. Sauf que les décisions les plus importantes dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique sont des décisions qui ne touchent pas directement le citoyen. Les personnes morales sont en première ligne pas les personnes physiques.

Qui a les moyens de s'acheter une voiture électrique et quel modèle ? Quelle infrastructure pour raccorder tous ces véhicules ? Quelle durabilité a un parc de batteries qui serait à la hauteur du besoin ? Que vont faire les gens de leur caravane ? Quelles perspectives pour les déplacements longue distance (supérieurs à 300 km) ?

L'Etat donne toujours la priorité aux actions qui se voient. Celle-ci va se voir... dans la rue, car de nombreux Français ont déjà du mal à faire face au quotidien aux frais liés à l'entretien et au fonctionnement de leur véhicule, souvent de leurs deux véhicules, comment imaginer qu'ils vont pouvoir s'acheter une voire deux voitures électriques ? Ils achèteront des voitures sans permis ? L'Etat financera une partie de l'achat avec de l'argent public, donc avec les taxes et l'impôt ?

On sent que l'Etat fait en sorte que l'industrie et le commerce souffrent le moins possible de cette "transition". Leur business doit être préservé. C'est une erreur manifeste, il me semble. C'est le business qui nous a conduits dans cette situation. JSCOB...?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.