1 min lu

Réaction à un article de Nicolas Naully sur Linked-In sur «  »le pétrole = l’excrément du diable ? » … et pour la data ? »

Depuis quelques années, on semble découvrir la « data ». Ce qui est vraiment nouveau, c’est son traitement que permet l’informatique, notamment avec la mise au point de l’IA.

L’information transformée en renseignement existe depuis que les hommes se cherchent des noises. La compétition économique est donc un excellent prétexte pour vouloir disposer des bons renseignements d’intérêt économique. La guerre n’est-elle pas devenue principalement économique ?

Un renseignement est une information élaborée qui contribue à une prise de décision. Il renseigne donc le décideur. La numérisation des processus conduit principalement à la centralisation de la décision. Quid du rôle des échelons intermédiaires d’une organisation humaine ? Quid de la fameuse « subsidiarité » ? C’est la contrepartie du fonctionnement d’une boîte (organisation) qui deviendrait transparente. Encore faut-il que, de par sa complexité, l’IA n’introduise pas une nouvelle opacité.

Dans l’armée, il est connu depuis bien plus de trente ans que plus de 90% des informations sont disponibles en source ouverte. Aujourd’hui, l’informatique et la connexion internet permettent de la trouver si l’on sait comment la chercher (y compris le piratage, le « où »).

Dans un système que vous possédez, aucune information n’est censée vous échapper. Là où, par nature, la connexion humaine peut faillir, le numérique associé à l’informatique devrait offrir la possibilité de maîtriser l’information. Cela nécessite que tout se passe via le réseau. Conséquence immédiate, le cloisonnement entre humains (adapté à l’esprit du renseignement militaire). Voilà une autre conséquence de la « révolution » numérique.

L’exploitation par l’IA de la data est une révolution pour le « comment » mais pas pour le « pour quoi ? ». JSCOB…?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.