L'Histoire romancée est celle que l'on aime raconter et se raconter pour se mettre en valeur.
"On les a vaccinés, on les a éduqués, on a construit des routes..."
Les récits sur la colonisation, l'évangélisation, le capitalisme et le libéralisme, le communisme : il est étonnant de se voiler la face, de vouloir à tout prix se raconter une "belle" histoire, une histoire romantique.
Afrique, Amérique, Asie : nous avons migré sur le territoire des populations indigènes pour reproduire ce que nous faisions chez nous. Je ne vois pas ce que, fondamentalement, cela a de bien et de bon sauf à penser que le bien et le bon sont nécessairement de notre côté. D'ailleurs il suffit de voir les conséquences mesurées actuellement sur notre environnement et sur la population.
Chez nous, le "progrès" et le "changement" laissent derrière eux des friches industrielles, des bâtiments désaffectés et des montagnes de déchets.
Oui, ces peuples indigènes, à l'histoire souvent multimillénaire, n'ont pas entretenu ce qui avait été mis en place. Mais, oui, cela ne correspondait pas à leur façon de voir leur environnement. Même si aujourd'hui, par la force de la mondialisation et de la globalisation, certains de ces peuples veulent "progresser" à l'image de ce qu'a promu l'Occident, ils le font à leur rythme et à leur manière. C'est leur droit, celui qu'on leur a refusé dans le passé.
Le propos de ce monsieur est à l'image du citadin, chez nous, qui méprise le paysan sans ouvrir les yeux sur les centres-villes qui se vident de leur diversité, sur la crasse qui les envahit, sur la dégradation des réseaux, sur la vétusté grandissante des infrastructures.
Notre civilisation s'étouffe elle-même, se congestionne et se délite du fait de ses excès, car elle s'est construite sur l'excès. JSCOB...?