1 min lu

La question de fond me semble plutôt concerner la problématique suivante : les humains ordinaires face aux propriétaires des IA (et à leurs clients).

Nos calculatrices nous auraient dispensés d'apprendre à compter mentalement et sur papier.

Les correcteurs automatiques nous auraient dispensés d'apprendre l'orthographe et la grammaire : d'apprendre à nous exprimer.

Bilan : nous devenons plus "cons" car le fonctionnement de notre cerveau s'appauvrit faute d'exercice et d'outils. "Nous", les personnes ordinaires dans un monde gouverné par le capital et les propriétaires des outils de production. L'IA n'est rien d'autre qu'un outil de production. Comme l'homme qui est au service de...

L'IA arriverait dans le monde du travail et nous serions progressivement dispensés d'apprendre et de réfléchir. Nous ne ferions que solliciter et "superviser" ce qu'elle produirait.

Au rythme auquel vont les choses, qui parmi nous sera encore capable de le faire dans un avenir qui se rapproche. Il n'est question que de la génération au travail actuellement qui souhaite alléger sa tâche. Elle est encore éduquée.

Où conduit la solution de facilité ? Comment préserver cette valeur qu'est l'effort ?

La misère intellectuelle va s'ajouter à la misère tout court, comme au Moyen Âge (sauf qu'au Moyen Âge, les gens étaient capables de survivre dans la nature).

Les deux fléaux reviennent au galop numérique. JSCOB...?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.