1 min lu

Le simple fait de parler "d'intelligence" artificielle invite tout le monde dans le débat. Ou alors, on va pouvoir nous expliquer qu'il n'est pas question "d'intelligence".

Dans une société qui fonde l'essentiel de son activité sur la production de services et de biens, la production de biens s'est déjà bien mécanisée et le service (prestation intellectuelle et/ou prestation technique) a déjà été entamé par le numérique.

Il n'y a que ceux qui se croient à l'abri d'un remplacement par un "automatisme", quelle que soit la forme qu'il prend et sa sophistication, qui se réjouissent de devenir "meilleurs" dans leur domaine. C'est d'une grande naïveté.

Le propriétaire de l'outil de production veut que son outil fonctionne mieux et lui rapporte plus ou continue à lui rapporter. Peu importe ce qui et qui se trouvent à l'intérieur pour le faire fonctionner.

Le changement concerne d'abord celles et ceux qui se trouvent dans la boîte (dans l'organisation) et non ceux qui en sont à la tête. Ces derniers veulent se maintenir quoi qu'il en coûte, ou presque, en mettant en avant la concurrence acharnée qu'ils se livrent entre eux.

Comme ancien militaire, je parle sans hésiter de guerre. Une guerre est déclenché quand des intérêts particuliers sont en jeu. Les moyens importent peu quand il s'agit de gagner, d'être le meilleur. Le mode d'action est nécessairement en rapport avec la nature de l'activité, en l'occurrence, économique.

L'IA atteint ou va atteindre un tel niveau que des esprits "brillants" commencent à se poser des questions à son sujet. C'est la raison pour laquelle le débat est lancé sur la question de son éthique, à défaut de pouvoir encore remettre en cause sa performance.

L'IA n'est une révolution que pour celles et ceux qui en sont et en seront les victimes. JSCOB..?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.