Nicolas Naully "Humaniste numérique" : "Saviez-vous que 250 000 Américains meurent chaque année à cause d'erreurs médicales, ce qui en fait la troisième cause de décès aux États-Unis ? L'IA pourrait bien être la clé pour réduire ces erreurs."
Oui ! Mettons de l'IA partout où il y a de l'humain en appliquant sans retenue et systématiquement cette logique qui serait du bon sens : pour réparer les conneries qu'il fait en réparant les conneries humaines. En corrigeant ce qu'est et ce que produit l'humain dans nos organisations, à commencer par nos sociétés.
Puis, "on" se dira que, finalement, la connerie / la production d'erreurs, c'est l'humain.
A l'image de ce à quoi conduit le contrôle de gestion dans les entreprises : ce qui produit le service ou le bien doit être placé sous "contrôle de gestion" pour corriger ses erreurs et améliorer les process.
Et finir par conclure que le problème, c'est celui qui produit. Dès que cela sera possible techniquement et financièrement, il sera remplacé par un automate "intelligent" ou par un logiciel métier.
Viendra alors le tour du "contrôleur" de gestion qui n'aura pas vu venir le coup puisque seul le propriétaire de l'outil de production de biens ou de services est protégé contre son remplacement. Tout cela procède de la logique que l'on appelle le "Progrès". Il semble donc bien que le progrès des organisations s'opposent au progrès social par la suppression de ce qui fait envisager un tel progrès : l'humain au service de l'humain.
Le "bon sens" au sein d'une organisation doit-il remettre en cause systématiquement l'humain ? Les organisations ne sont-elles pas qu'une conséquence du traitement "intelligent" de la chaîne cause-conséquence-solution. JSCOB...?