Il existe un lien probable entre cet abandon de souveraineté au profit de l’OMS et le proactivisme d’un Bill Gates, qui reste un homme d’affaires plus qu’un philanthrope.
Qu’y a-t-il de pire qu’un grand entrepreneur (comme Gates, Musk, Zückerberg,…) qui s’invite dans le débat politique, notamment quand il s’agit de sécurité et de santé ?
Sa vision du fonctionnement systémique du monde le pousse naturellement à placer des verrous pour que le système fonctionne mieux ou soit réparé pour mieux fonctionner : traçabilité, puces, identité numérique, passeport sanitaire/vaccinal, argent numérique,…
C’est ce que j’appelais, quand j’essayais de me bagarrer contre la mise en place « simpliste » d’un pilotage de la performance dans l’armée de l’air, « le syndrome du champ de peupliers ».
Le monde des humains et de la nature est une forêt primaire : fougères et arbres de toutes tailles et de toutes essences, lichens, mousses, herbes hautes, arbres morts,… Sa composition et son fonctionnement sont complexes et sophistiqués. L’écosystème constitué est un système qui fonctionne globalement.
Les grands patrons n’aiment pas les forêts primaires car leur but est de l’exploiter et de la valoriser. Dans les démocraties, les hommes politiques essaient d’y survivre en restant sur la canopée.
Le contrôleur de gestion associé au responsable Qualité a pour mission de transformer ce monde du vivant en champ de peupliers : un pré bien propre et tondu sur lequel des peupliers ont été plantés selon de beaux alignements. Ils le font avec l’appui du patron / chef qui y voit une possibilité de mieux comprendre ce qui se passe en dessous de lui. C’est ainsi plus : « propre, contrôlable, quantifiable, efficace à gérer,… ».
Sauf que le vivant n’est pas cela. La définition et le positionnement des indicateurs ne doivent pas orienter l’organisation et le fonctionnement de l’entité.
La forêt naturelle a montré sa capacité à évoluer et à survivre durant les différentes périodes géologiques, alors que les champs de peupliers… JSCOB…?