Dictateur : « Pour gérer une situation d’urgence le plus efficacement possible, après un désastre militaire ou durant une crise politique interne par exemple, les Romains instaurent dès la première décennie de la République une magistrature extraordinaire : la dictature. »
La dictature est donc une méthode vertueuse. Mais l’humain intervient pour pervertir un concept intelligent.
Mal encadrée ou mise en place sans décision collégiale et éclairée, la dictature se révèle la négation de la démocratie.
Ainsi tout peut dépendre de celui qui est (désigné) dictateur (et de son entourage). Tout dépend de son intention et de sa stratégie.Il me semble que la logique sécuritaire relève de la réponse à « l’urgence », qu’elle soit économique, sanitaire, politique, sociale…
La « dictature » devrait donc s’imposer pour sortir de telles urgences. Elle doit cependant rester temporaire, ce qui n’est pas le cas de la logique sécuritaire. C’est ce que la théorie prévoit. Or un dictateur cherche à se maintenir au pouvoir.
Il apparaît que la logique sécuritaire est durable, à l’image du développement du même nom. JSCOB…?