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L’Homme a un comportement de voyou. Pris individuellement, il est souvent très bien, mais en groupe…

https://www.youtube.com/watch?v=F5pZwD8zd0Y

Dans une société développée au sens économique, le constat de l’intelligence est mesurable au vu de la nature de la production.

Les produits des sciences et des technologies sont manifestement le fruit d’une intelligence dont on peut mesurer la plus-value. On pourrait appeler cela le progrès. Le progrès est plutôt appelé croissance de parts de marché et de chiffre d’affaires. La finalité de la croissance est perdue de vue.

La réussite dans ce domaine de quelques uns est montré en exemple à suivre à l’ensemble de la communauté des hommes. La croissance consomme des ressources. Elle a besoin de ressources humaines qu’elle oblige à remodeler pour s’adapter à la forme prise par le progrès. Quelques hommes sont moteurs de ce progrès par esprit de compétition, par créativité ou tout simplement pour le profit. Ils entraînent derrière eux une masse d’individus qui subissent le progrès tout en en étant acteurs, par nécessité.

On peut donc se poser la question de ce qu’est l’intelligence.

La politique est censée orienter l’action commune des hommes. Si elle n’est pas sous-tendue par une idéologie, elle est supposée être au diapason de la majorité et réciproquement. C’est la démocratie. Une politique qui est asservie à ce que veut une majorité mène dans le mur. La politique n’est pas faite pour assurer le bonheur des hommes mais pour organiser leurs relations dans l’intérêt général qui consiste à ce que le produit des actions aient un bénéfice supérieur à ce qui se passerait si on n’intervenait pas.

En fait, dans un pays comme le nôtre, elle est minée par une logique de système d’intérêts particuliers construit et fonctionnant sous couvert de défense de l’intérêt général. Face à ce système, il y a des électeurs en attente de la satisfaction de leurs intérêts particuliers. Tout ce petit monde vit en vase clos, comme s’il ne vivait que pour lui-même.

En résumé : « Après moi le déluge ! ». Le déluge approche peut-être.

Si cette idéologie annihile toute réflexion hors cadre, il s’agit d’un totalitarisme. Dans sa quête du bonheur, l’Homme est l’artisan de son malheur. Son bonheur, il le trouve, dans la période actuelle, dans ce que lui apporte le progrès, non pas le progrès lié à une morale partagée ou à des valeurs humanistes, mais le progrès, source de profits, qui induit des changements qui sont des effets indésirables. Le progrès, dans ses dimensions scientifique, technologique mais surtout industrielle et consumériste, a transformé paradoxalement l’homme en acteur de son malheur. On ne peut pas dire que l’Homme veuille par exemple le dérèglement climatique. Il en est pourtant la cause principale. Le comportement collectif des hommes serait donc déraisonnable.

Le monde des hommes change vraiment quand les événements ou le contexte l’imposent, non parce que les hommes le décident. Les hommes s’adaptent. Ils s’adaptent entre autres au changement qu’ils provoquent. JSCOB…?

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