La guerre permet d’écraser la concurrence et/ou de gagner des territoires et de s’emparer de richesses en contrepartie de l’investissement matériel et humain consenti. Elle repose sur une volonté, des objectifs et une stratégie qui s’appuie sur des tactiques. L’économie libérale n’est rien d’autre que le vecteur d’une guerre permanente. Elle a juste une apparence plus « soft ». Sur le fond et au résultat, c’est la même chose voire pire car les conséquences n’apparaissent que progressivement et ne sont manifestes que bien plus tard.
L’économie, plus particulièrement l’économie libérale, n’est qu’une version aménagée de ce qui présidait au déclenchement et à la conduite des guerres et qui était auparavant l’apanage des Etats et des monarques.
Une économie libérale qui s’attaque à un pays non « équipé » pour s’en protéger, est comparable à une explosion atomique dont l’effet se produirait sur des décennies. Tout se passe de telle manière que la vision à court terme masque l’effet à long terme. Nombreux sont ceux qui y trouvent leur compte.
Pendant la guerre froide, l’ordre mondial était idéologique. Il reposait plus sur un équilibre de la terreur par la puissance des potentiels militaires qui s’affrontaient, que sur un équilibre économique. Mais c’est bien la puissance économique qui a fait rompre cet équilibre. Les Soviétiques n’ont pas pu répondre dans la durée au challenge technologique que leur avaient imposé les Américains. L’économie libérale est sortie vainqueur de cette période. Les idéologies ont volé en éclat. L’ordre mondial était idéologique. Il a cédé la place à l’ordre économique. L’économie est le noyau de toute idéologie. Elle a logiquement survécu. Il ne restait qu’elle en raison du lien indestructible entre le pouvoir et l’argent. De leur côté, les Chinois ont parfaitement réussi cette transition dans leur coin. JSCOB…?