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http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/vaut-d-wave-2x-lordinateur-quantique-de-google-de-nasa-30854/

Pour vivre l’homme devait chasser et / ou cueillir. Ses activités se sont diversifiées. J’imagine qu’il a commencé à faire du troc puis il a commercé. La chasse et la cueillette se sont transformées pour un nombre de plus en plus important d’individus en d’autres formes de travail : en métiers (dont le métier d’agriculteur / éleveur).

Pour vivre, l’homme doit avoir un travail / métier or, paradoxalement, le progrès qui poursuit sa trajectoire sur le terrain de la modernisation par la technologie conduit à remplacer les hommes dans leur travail / métier par des machines, alors que, par ailleurs, la population ne cesse de croître. Il apparaît immédiatement que ce modèle n’a pas d’avenir.

Les ingénieurs et les chercheurs travaillent sur des sujets qui les motivent sans nécessairement s’interdire d’aller dans certaines directions (exemple de la physique quantique / nucléaire). Ils produisent des solutions qui, hier, remplaçaient des exécutants de tâches basiques et mécaniques mais qui deviennent de plus en plus élaborées pour toucher des activités de plus en plus complexes (médecine, ingénierie, finances,…). Le monde en progrès n’est pas juste un monde de plus en plus connecté. Le monde se digitalise y compris dans sa dimension biologique.

Au-dessus d’eux, des gens à la tête de groupes puissants ou d’Etats les poussent à aller toujours plus loin. Les raisons de cette course au progrès ne sont pas liées à l’intérêt général. La morale n’est pas une notion partagée. L’éthique ne la supplée même pas. La concurrence et le succès, sans parler du profit, sont les moteurs.

On peut légitimement se demander si ces personnes puissantes s’imaginent protégées contre la marche du progrès ? Il semble que oui. Nous sommes donc confrontés à une attitude délirante du bas au haut de la pyramide, certains acteurs du bas en ayant déjà fait les frais.

Quand la machine « intelligente » permettra-t-elle d’optimiser le vivier des scientifiques, des ingénieurs et des dirigeants, en en écartant les moins performants ? Des simulations informatiques ont certainement contribué à y supprimer de nombreux postes, et le phénomène devrait s’amplifier. Les puissants ont une responsabilité indéniable dans le processus enclenché, que la mondialisation a consolidé, mais celui qui va s’en « émouvoir » sera immédiatement évincé. Il existe bien une démarche qui s’appelle la RSE, responsabilité sociale / sociétale des entreprises. Perçue souvent comme idéaliste, elle est en fait encore loin de ce qu’il faudrait mettre en oeuvre. JSCOB… ?

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