1 min lu

L'aboutissement du processus de modernisation de nos sociétés développées peut se traduire de la manière anodine, logique et acceptée suivante : "Comment gagner du temps dans toutes les fonctions du dirigeant ?"

L'introduction de l'IA dans une organisation est l'étape ultime visant une nouvelle fois à améliorer la performance humaine. C'est le mécanisme implacable de la libre-concurrence. Les organisations à but lucratif ne jouent plus leur rôle social, tout en contribuant à détruire notre environnement par la recherche permanente et vitale du profit le plus grand.

S'il doit n'en rester qu'un, ce sera le dirigeant. Personne ne doit être dupe. Les cadres non dirigeants peuvent s'interroger à leur tour. Leur compétence ne tient plus qu'à une association heureuse d'algorithmes et de bases de données et de connaissances largement alimentées, souvent par ces mêmes cadres et salariés.

Les employés et les cadres de terrain ont des tâches modélisables. Leurs activités ont été contrôlées par des logiciels de gestion de plus en plus pointus. Leurs rémunérations ont subi une érosion qui annonçait leur remplacement par des machines de plus en plus "intelligentes".

Les cadres supérieurs doivent s'attendre à subir la même logique mécanique qui remonte, schématiquement, jusqu'au dirigeant.

Bien sûr, l'on objectera qu'il y aura toujours besoin d'humains à certains postes, qu'il y a des organisations à but lucratif qui jouent un rôle social, et/ou qui respectent leur environnement... Ce sont juste les exceptions qui confirment la règle.

La règle est : le dirigeant, propriétaire de l'outil de production de services et/ou de biens, veut que la machinerie qu'il a sous lui fonctionne le plus efficacement possible, en permanence, tout en restant rentable. Elle doit survivre à la concurrence.

Cornélius Fernz : "Il n'y a plus besoin de "voler" la compétence humaine à la concurrence. C'est IA contre IA, comme à la guerre."

Ce slogan est aussi vieux que l'accès de la bourgeoisie aux commandes de la société et que le capitalisme : "Le temps, c'est de l'argent." Il faut donc compresser le temps.

Qui, pourquoi et quand mettrons-nous fin à ce délire ? JSCOB...?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.