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trustmyscience.com/google-automl-peut-se-repliquer-par-lui-meme/ LE LOGICIEL D’APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE DE GOOGLE AUTOML A APPRIS À SE RÉPLIQUER PAR LUI-MÊME

Quand on considère simplement où la finance nous a conduits ! Des hommes, les entrepreneurs, veulent (irrépressible) développer leur business. Ils doivent lever des fonds qu’ils n’ont pas. Ils s’adressent à d’autres qui en ont (et qui veulent en avoir plus, les premiers rêvant peut être sans le savoir de rejoindre les seconds). Ils les obtiennent.

Il s’agit d’une relation d’argent avant tout qui s’installe (et on le sait depuis le départ), puis il faut payer des dividendes, puis il faut continuer à se développer, puis il faut payer des dividendes, puis le business devient international puis mondial, puis la somme d’argent qui circule devient énorme au point qu’elle génère son propre business en rupture de plus en plus avec l’économie réelle en raison d’une volonté irrépressible de faire gonfler la fortune comme avant on voulait gonfler son business…

Hypothèse conne : les IA pourraient devenir au business du progrès ce que l’argent a été à celui de l’économie réelle. Sauf que les IA pourraient être en position de gérer leur propre business/existence. Si on regarde la finance, pour faire simpliste, une grande partie du business se fait par l’intermédiaire de robots qui opèrent des transactions en nanosecondes. Programmées par l’homme, leur action concrète lui échappe même si elles agissent dans « l’intérêt » de l’homme.

Tout se trouve dans le « pourraient » (les IA) car des hommes bourrés de certitudes personnelles et souvent mus par l’intérêt personnel (argent et/ou reconnaissance) s’engouffrent dans la brèche laissée par ceux qui doutent. C’est la force et la faiblesse de la démocratie et de l’économie libérale !

Nous n’avons pas le droit d’ignorer la tendance imprimée durablement. L’homme tente de créer une machine autonome. L’homme tente de créer une machine qui soit à son image. La conjugaison des deux donnera un homme parmi les hommes ?

Alors certains ne manqueront pas de parler de fantasmes, mais la photo de l’article me fait furieusement penser à ENIAC. Le premier ordinateur est à comparer aux ordinateurs actuels pour constater dans quelles proportions et à quelle vitesse les progrès sont accomplis.

Je ne suis qu’un observateur et je ne suis pas un génie mais je comprends qu’il faut élaborer une « théorie du progrès » (des technologies)  pour encadrer le progrès puisqu’on peut l’observer comme on observe l’évolution de la Nature. Sauf que l’évolution de la Nature serait voulu par « Dieu », elle est donc subie. Or il semble que nous soyons capables d’affirmer que nous subissons les progrès de la technologie (comme des autres domaines d’ailleurs) ce qui fait de notre comportement collectif, un comportement stupide. JSCOB…?

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