https://youtu.be/y2afi_kXDCg MÉLENCHON – Intervention à L’ONU au Conseil des Droits de l’Homme
Toute entreprise, ou plutôt, tout patron d’entreprise rêverait de devenir celui d’une multinationale. Nombreuses sont les raisons pour lesquelles cela n’arrive pas, mais quand c’est le cas… Une multinationale est une « machine de guerre », une machine à broyer. Il ne faut pas s’étonner qu’elle soit capable de parler d’égale à égal avec certains petits Etats, voire des Etats de plus en plus gros. Si son intérêt est en jeu, elle peut entrer en conflit avec l’un d’entre eux. Dans son cas, le conflit se passe sur le terrain du droit. « 0,7% des entreprises dans le monde contrôlent 80% de la richesse mondiale produite… 147 entreprises contrôlent 40 % de l’activité mondiale… 75% de ces 147 entreprises sont des sociétés financières directement alimentées par la sphère financière globale.
»http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2016/01/18/les-1-les-plus-riches-au-monde-possedent-plus-que-les-99-autres_4848830_1656941.html D’un autre côté, « le patrimoine cumulé des 1 % les plus riches du monde a dépassé l’an dernier (en 2015) celui des 99 % restants » et « 62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale », alors que « ce chiffre était de 388 il y a cinq ans ». Il y a manifestement un problème avec la régulation dans la répartition de la richesse.
Le problème dans le monde n’est plus seulement la répartition du travail mais également celle de la richesse, problème qui n’a pas de sens puisqu’il s’agit juste de satisfaire les besoins de chacun et non de « richesse ». Les standard de vie d’un Nord-Américain et d’un Indien ou d’un Lapon n’ont rien en commun si ce n’est de concourir au bien-être de chaque individu et de ses proches, s’il n’est plus juste question de survie.
Les activités liées à la survie de l’être humain ont été converties en travail puis en argent, pour l’échange de biens et de services, qui se traduisent en production de richesses qui sont privatisées par une minorité. La ressource fournie par la Terre est un bien commun dont un nombre de plus en plus petit d’entre nous s’empare par le truchement de l’Economie libérale. Les pays étant en compétition pour attirer les capitaux et les entreprises, ils ne se dotent pas des mêmes lois, créant ainsi une faille dans laquelle s’engouffrent les multinationales.
Que font les instances régulatrices ? L’argent et l’Economie étant des outils universels, compris par chacun, la régulation ne peut être que mondiale… mais les Etats revendiquent leur « souveraineté ». JSCOB…?