LA TECHNIQUE MEDICALE

Il y a longtemps, j'ai dit à des proches, médecins, qu'ils étaient les mieux payés des fonctionnaires. "Nous exerçons une profession libérale ! Tu n'y connais rien."

Rémunérés par l'Etat par le biais du patient - client, tout s'est mis en place pour les prendre à la gorge : numerus clausus, carte vitale, rémunération des actes, contrôle des actes, imposition,...

Le recrutement s'est fermé à la filière littéraire (latin, grec). Dès le début des années 80, il fallait déjà une mention au Bac C pour intégrer certaines facs de médecine, notamment en région parisienne. Le médecin de famille cédait la place au technicien de la médecine.

Bien entendu, vous aurez toujours le contre exemple du médecin qui aime ce qu'il fait et qui aime les gens qu'il a en face de lui. Ce médecin se posera les questions de fond liées à l'exercice de son art.

S'il ne fait pas de burn-out, il souffrira dans un environnement qui déconsidère de plus en plus toute personne qui rend un service. Il pourrait donc avoir tendance à se replier sur lui et à rejoindre la cohorte de ses collègues techniciens fonctionnaires libéraux. JSCOB...?

Téléconsultation, généralisation des protocoles, introduction des robots, automatisation,... dans l'esprit de nombreux décideurs, l'acte médical se réduit à un acte technique.

Marie-Estelle Dupont - Psychologue.

LES MÉDECINS, CES INSTRUMENTS DE L'ÉTAT.

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