De la numérisation à la connexion.
Le numérique connecté va permettre de contrôler ce qui est enseigné, et bien d’autres choses plus importantes.
Des portes virtuelles seront ouvertes et des vulnérabilités seront créées. Nos enfants vont se livrer en tapant sur des claviers numériques.
La force du numérique réside dans le fait qu’il est une aubaine pour l’établissement de statistiques et de tout ce qui permet de mettre les individus dans des boîtes. Le numérique connecté est un formidable outil de collecte de données.
Rappelons nous par exemple de novembre 2010, le rapport Bockel sous la Présidence de M. Sarkozy : on voulait détecter les enfants futurs délinquants dès la maternelle (trois ans).
Rappelez vous les programmeurs de Facebook dont le but unique est de décoder les goûts et les réactions des gens à travers leur comportement sur FB pour leur offrir l’interface la plus adaptée à leurs besoins. Rappelons nous, pour l’avoir vécu, les difficultés qu’ont les enseignants et les conseillers pédagogiques à diagnostiquer convenablement les capacités de nos enfants.
Une possibilité d’évaluation quasi permanente serait une aubaine, qui se poursuivra dans la vie de l’adulte. On décrètera que votre enfant n’est pas fait pour tel métier parce que (expliqué dans le meilleur des cas)… On est sur le chemin de la réduction de l’homme à un ensemble de critères et d’équations et à un avenir prédestiné (une véritable ressource humaine, gérée dès le début de la vie et non à son arrivée en entreprise). Certains n’y verraient que des avantages. Ce serait une autre manière de décoder la qualité des gènes sans avoir à se frotter aux lois sur la bioéthique. Dès la maternelle, on pourra orienter nos enfants et les packager. Ce serait du bon sens pour le bien de la grande majorité. N’est-ce pas la définition d’une politique ? JSCOB… ?