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Einstein aurait dit : « le bonheur, c’est avoir une vie simple et modeste. » Ce monsieur rend notre vie plus compliquée avec ses découvertes qui nous éloignent des choses simples. D’autres écriraient qu’il l’a rendue plus simple en faisant ses découvertes. « Simple » est utilisé d’une manière ambigüe. Que signifie « peu » dans une société qui surconsomme de la ressource et de l’énergie et ne semble pas être capable de se réfréner volontairement ?

Est-ce qu’une vie simple peut être vécue dans un environnement confortable, résultat du progrès ? N’y a-t-il pas un problème de référentiel dans cette affirmation ? Je rapproche cette citation de « l’argent ne fait pas le bonheur ».

Une vie simple et modeste, dans une société qui ne l’est pas ou ne le promeut pas, est soit un renoncement, soit une prédisposition naturelle, soit un état de fait. L’individu est percuté en permanence par son environnement, en particulier dans notre civilisation de la communication et de l’information devenue de plus connectée. Soit il a une démarche volontaire, soit il a une personnalité qui le protège ou le rend imperméable aux sollicitations et à la pression exercée par la société de consommation, du genre « avec autisme » (même si l’autiste n’échappe pas à ses émotions), soit il subit. Dans tous les cas, il y a une forme de souffrance. Le bonheur ne peut donc pas être directement lié à une vie simple et modeste car il ne s’agit pas juste de ne parler que de vie matérielle. JSCOB…?

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