2 min lu

De plus en plus de citoyens (et leurs familles) ont besoin d’être pris en charge pour leur santé, leur nourriture, leur logement, leur salaire dans la mesure où ils sont au chômage longue durée (1 200 000 sur 3,7 millions de chômeurs / 5,6 millions de sans emploi à l’instant T). S’ils sont en retraite (16 000 000), leur revenu leur est payé sans production mais uniquement pour de la consommation. Il y a une masse grandissante de travailleurs pauvres (qui ne peuvent prétendre au niveau de vie proposé) dont l’estimation du nombre varierait de 800 000 à 7 000 000 selon les critères.

On pourrait y ajouter les 5,5 millions de fonctionnaires qui, en majorité et en gros, ne génèrent pas de la richesse pour contribuer à leurs propres revenus / besoins.

Il y aurait 26,2 millions de personnes en activité.

Enfin, l’école publique n’est plus l’ascenseur social qu’il était et les études deviennent progressivement payantes et de plus en plus chères.

Pendant combien de temps ce système peut-il tenir, par exemple, sans creusement du déficit et sans dépréciation de la monnaie avant effondrement ? Aussi longtemps qu’il y aura de la croissance ? Est-ce que la croissance va couvrir l’augmentation (paradoxale) de la population ? Une partie importée de cette augmentation n’est-elle pas une forme de dopage démographique ? Un tel système est-il pérenne ?

Définition du Larousse du communisme : «  Théorie visant à mettre en commun les biens matériels. Formation économique et sociale caractérisée par la mise en commun des moyens de production et d’échange, par la répartition des biens produits suivant les besoins de chacun, par la suppression des classes sociales et l’extinction de l’État qui devient l’administration des choses. »

Le capitalisme, dopé par le néo libéralisme, semble conduire une grande partie de la population dans une situation de totale dépendance vis-à-vis de l’Etat, avec une strate de personnes riches à très riches qui ne sont pas des apparatchiks. Chez les communistes, la base avait un emploi donc un statut social. Les riches appartenaient au système politique.

Donc le communisme donnait un emploi aux gens qui avaient un niveau de vie faible mais qui ne connaissaient que cela.

Le capitalisme donne de moins en moins d’emplois à des gens qui ont de moins en moins les moyens de profiter du niveau de vie offert. L’Etat est de moins en moins en capacité de compenser ou de prendre à sa charge la perte de ressources financières résultant des pertes d’emploi, sans traiter le cas des travailleurs pauvres. Les élus placés au sommet du système politique tentent de maintenir des privilèges financiers comme des apparatchiks. Et, en gros, des patrons et leurs collaborateurs directs s’enrichissent de plus en plus, en essayant de se « bouffer » les uns les autres.

La ploutocratie devrait se substituer à la démocratie.

Vu d’une majorité grandissante d’entre nous, « le communisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le capitalisme, c’est l’inverse » mais in fine en moins bien. Les deux conduisent à des régimes autoritaires. JSCOB…?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.