Août 2019
La recherche naturelle d’ordre par le désordre me semble le point commun à toutes ces observations. L’intérêt commun évolue au gré de l’action d’une somme d’intérêts individuels selon l’image de l’eau qui coule et passe par les passages qui se présentent à elle, en étant repoussée ou déviée par les obstacles. Elle se disperse puis se regroupe selon une nouvelle direction jusqu’à l’obstacle suivant.
La guerre n’est pas bonne pour l’économie sauf pour ceux qui prospèrent grâce à elle. Elle est une opportunité pour les uns, un arrêt de mort pour les autres. Elle est un (une source de) changement, ni plus ni moins, pour l’ensemble. Si on lui retire son côté dramatique, elle produit rarement un changement de fond car les grands mécanismes (recherche de bénéfices, recherche du pouvoir, recherche de position dominante,…) se réactivent s’ils ont jamais cessé. La forme va changer vraisemblablement. A ce titre, la guerre a été utilisée comme un levier d’action efficace en vue du changement. Elle l’est toujours. Elle contraint la masse.
Avant et après la guerre, on retrouve donc l’économie. L’économie serait par conséquent devenue l’enjeu de la guerre après l’intérêt du clan, celui des rois, celui de « Dieu »,… avec un décalage dans cette séquence aujourd’hui d’un endroit à l’autre de la planète.
Des acteurs économiques échappent à la guerre conventionnelle en mondialisant leur activité. D’autres s’expatrient. Leur démarche n’est pas citoyenne. Elle est personnelle. Ces personnes (physiques, ou morales, donc physiques) placent l’intérêt personnel, privé ou professionnel, devant l’intérêt général, mais pourquoi pas. Elles le peuvent et le veulent donc elles le font. On peut alors comprendre que les démarches politiques et économiques (au sens du capitalisme et du libéralisme) puissent être opposées. L’économie locale est… locale. Elle subit la politique et l’ordre économique voulu par les grands groupes. Il semble en effet y avoir une forme de collusion à haut niveau entre politique et économie. Le lien est établi par les enjeux de pouvoir, l’intéressement, voire par les deux en même temps.
NDR – avis personnel : Le chaos est une subdivision de l’ordre, ce dernier étant par définition un niveau de cohérence. L’élévation dans cette hiérarchie conduit à la théorie universelle (ou à Dieu, selon l’approche).
Au bilan, il me semble que la communauté poursuive un destin commun traduit en un ordre général grâce à un levier qui prédomine un temps et oriente la résultante des effets produits. Au sein de cette communauté, les intérêts divergent tout en convergeant du fait du fonctionnement de notre organisation vers un ordre. L’ordre (religieux, économique, politique,….) est remis en cause et le chaos des intérêts divergents se manifestent au grand jour. Cette mécanique apparaît de nouveau au grand jour à cause de la crise annoncée autour de la préservation de notre environnement. Elle sera longue et sera suivie par celle liée tout simplement à notre cohabitation de plus en plus contrainte sur Terre. JSCOB…?