Je propose de rebaptiser notre ère appelée pompeusement, par la force de choses, égocentriquement, malheureusement,… « l’Anthropocène ».
Appelons-le « Crétincé ». Nous pouvons aussi le faire en hommage à la grande civilisation des Dinosaures non aviens dont la disparition a marqué la fin de leur ère géologique : le Crétacé. Ils auront vécu d’ailleurs vraisemblablement beaucoup plus de temps que nous ne le ferons.
Le Crétincé pourrait être la troisième et dernière partie d’une sous-ère que l’on pourrait appeler « l’Hominidyssée » ou « l’Hominicé ». Pour l’instant elle n’a duré que 6 millions d’années, dans son appréciation la plus large. Une telle initiative serait donc une preuve supplémentaire de notre arrogance.
« Remercions » ce virus qui apporte la démonstration de notre fonctionnement globalement absurde et de sa bêtise. La bunkerisation des organisations, la non-coopération entre eux d’hommes et de groupes d’hommes qui exercent un pouvoir et, plus particulièrement, de ceux qui orientent ce fonctionnement, tandis que la Science réussit à peine à en prouver les conséquences, justement, sur notre environnement donc sur nous.
« La fin du monde, la fin du mois » était un slogan extrêmement pertinent sorti durant la période de visibilité des gilets jaunes.
Il faut que ce soit une jeune femme, autiste Asperger, qui prenne la parole, les adultes étant incapables de se mettre d’accord sur le diagnostic et par voie de conséquence sur le changement à générer.
Un virus est plus fort que la Science car il n’hésite pas à apporter la preuve par l’expérience en grandeur nature de la fragilité de notre fonctionnement, de nos organisations, de notre modèle de société.
Le Crétincé devrait être la période la plus courte du calendrier géologique. Il marquera un retour forcé au règne du vivant, de l’intelligence normale, celle qui produit de la raison. JSCOB…?