1 min lu

https://actu.orange.fr/monde/videos/sophia-le-robot-humanoide-devenue-citoyenne-d-arabie-saoudite-CNT0000019DnYw.html

SOPHIA : Les Saoudiens accordent un statut de citoyen à ce robot « féminin » non voilé. C’est dire à quel niveau ils placent la femme. Où ne parle-t-on que de la position d’un dirigeant autoritaire ?

On peut également se demander à quel point nous sommes immatures pour intégrer ce genre d’innovation dans notre société. La machine est-elle à ce point considérée comme supérieure à l’homme… sauf par ceux qui pensent les diriger ?

Serons-nous toujours « propriétaires » de ces machines intelligentes ? Nous ne sommes pas propriétaires de nos enfants. Nous en sommes responsables jusqu’à leur majorité. Nous sommes fascinés par les robots et nous les plaçons déjà sur un piédestal : parce que nous en sommes le Créateur ? En l’élevant, nous nous élevons par la même occasion ?

Nous ne nous respectons pas les uns les autres, alors pourquoi respecterions-nous les animaux ? Nous agressons ce qui nous fait peur.

Peut-on parler de « majorité » pour un robot ? Le robot remet déjà en cause la définition du vivant qui se révèle à cette occasion approximative. L’adoption de critères humains dans la conception de machines rend la barrière entre humains et machines perméable ; de notre fait, pas de celui du robot qui ne réclamera rien aussi longtemps qu’il n’aura pas de conscience ou que son programmeur ne l’aura pas fait se poser la question. D’ailleurs, un humain cyborguisé sera-t-il jamais un robot ? L’idée n’est-elle pas de faire se rencontrer les deux par le truchement des artifices que sont les droits ? LA DECLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU ROBOT.

Entre les esclavagistes qui plaçaient certains humains au niveau des animaux et des objets et ceux qui font l’inverse, n’y a-t-il pas un juste milieu ? Entre ségréguer et ne plus vouloir faire de différence, ne peut-on simplement admettre les différences ? La population ne sait pas, statistiquement parlant, faire preuve de ce genre de nuance. La solution est donc radicale.

Notre réflexion contamine notre environnement comme nos agissements, comme le monde entrepreneurial a contaminé l’éducation nationale, donc les enfants.

Un citoyen ne serait donc pas un être humain. J’en parlerai à mon cheval qui vient de découvrir son libre-arbitre. JSCOB…?

Commentaires
* L'e-mail ne sera pas publié sur le site web.