http://trustmyscience.com/l-intelligence-artificielle-de-google-peut-creer-sa-propre-ia/
A lire cet article, j’en conclus que le robot serait l’avenir de l’homme. Il n’a pas de problème de gènes, ni d’ovocytes, ni de sexe,… Le robot peut prétendre à « l’éternité », modulo le vieillissement de certains composants. Il peut être upgraded / mis à jour facilement, mais par qui ? Y a-t-il pour les robots un Dieu fait Nature et Evolution dans le monde réel, et expliqué par un Darwin ?
L’homme n’en serait finalement qu’une version approximative (et fragile). On admire la complexité de la biologie humaine mais les nanotechnologies nous font cheminer vers une construction des robots à l’échelle cellulaire.
L’homme est technologiquement réparé. Il cherche à être technologiquement augmenté. Il veut donc ressembler à un robot tout en gardant son humanité (?). Cette humanité pourrait se résumer au cerveau mais que dire si le cerveau lui-même est augmenté ? Or il semble bien que la « mélioration » de l’être humain concerne le cerveau.
Je vois donc une convergence (simpliste ?) entre deux chemins, l’un allant du biologique vers le « biorobot » (cyborg), et l’autre allant de l’automate basique en passant par l’IA faible puis forte pour finir sur un robot autonome (doté d’une « conscience »). Lequel sera le plus performant ? Ce sera a priori le robot. Il suffit par exemple de ne pas programmer le robot à ressentir la solitude et la souffrance. Deux maux importants qui affectent la condition humaine lui seront épargnés.
Le premier gardera t il le contrôle sur le second ? Cependant la science fiction annonce généralement plutôt la prise de contrôle du monde par une IA non humanoïde qui aura gagné son autonomie (en fait sa liberté). Tout étant connecté, elle n’aurait pas besoin d’être un robot. Elle aurait la capacité (le pouvoir) de contrôler ce qui est connecté. Elle se substituerait de fait à l’homme dans le process et le système.
Je pense que ce n’est qu’une question de temps car je doute que le créateur de tels mécanismes / IA ait la lucidité de mettre tous les garde-fous nécessaires.
L’homme n’est pas Dieu. Comme le robot, il n’est pas immanent. L’homme est mortel et sensible à l’évolution comme les dinosaures l’ont été face à une catastrophe, elle, naturelle. JSCOB…?