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Un endroit "totalement sécurisé" : n'est-ce pas la définition possible d'une prison ?

Le bon sens qui préside à l'amélioration de notre sécurité nous conduit peu à peu à notre emprisonnement, au grignotage et à la suppression progressive de notre "liberté". Notre liberté est attaquée par la remise en cause, petit bout par petit bout, événement après événement, de nos libertés.

Notre liberté a un prix : l'acceptation de la prise de risque, ce qui peut paraître paradoxal.

Finalement, à présent, n'est-ce pas notre demande de sécurité qui est devenue paradoxale ?

Il semble que nous vivions une période de bascule ou seuls le discernement et la mesure devraient commander nos décisions, pour ne pas passer d'une extrême à l'autre, du chacun fait ce qu'il veut, ou il veut, comme il veut, à la garantie d'être protégé physiquement comme moralement de tout risque ou menace. Un monde aseptisé, un monde parfait ?

Un monde sûr est-il le synonyme actuel du monde parfait ?

La lutte pour la sécurité doit être celle qui nécessite de faire preuve de la plus grande intelligence, qu'elle soit individuelle comme collective. Autant, écrire que cette exigence n'a aucune chance d'être satisfaite. Il en va de même pour la lutte contre notre modèle de société bâti sur la logique consumériste et son corollaire, la dégradation de notre environnement. JSCOB...?

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