https://www.facebook.com/francis.lonnoy/posts/pfbid0Lg4qhiQjRLYF6q8NNkhDuPA3tudXmyppMwQszZ7bCXBSUbLqBkBFQm31fwxSpg1fl?notif_id=1700542278884495¬if_t=feedback_reaction_generic&ref=notifEtre parent et « manager » : y a-t-il une véritable différence ? Propos de Sadhguru sur « Être parent ».
Un adulte est un enfant qui a grandi : l’état d’adulte est le produit d’une intelligence et de l’expérience vécue.
Pour moi, le propos de ce gourou sur « être parent » peut s’étendre sans difficulté à « être manager ».
(NdR : faut-il s’étonner alors que de nombreux coaches se comportent comme des gourous ?)
« Être parent, c’est essayer de faire ce que personne n’a jamais su faire bien. »
On apprend tout le temps. On peut réussir dans son rôle mais tout peut être remis en cause avec le nouvel enfant.
Il faut commencer par être un exemple, en avoir pleinement conscience. Il faut se connaître, s’observer faire et parler, aimer ce que l’on est ou se corriger. Ceci contribue à « créer une ambiance nécessaire » : joie, attention, amour, discipline.
Ensuite vient la question des opportunités qu’il faut offrir et savoir saisir à condition qu’elles soient à votre portée.A quel genre d’être humain avez-vous affaire ? Par conséquent, quel genre de parent êtes-vous ? Que doit-on enseigner, que doit-on faire ?
Le questionnement doit être permanent. Il porte sur soi et sur son environnement, avec la volonté sincère de savoir pour l’un, sans suspicion de la part de l’autre.
« Une question est un instrument ». Il faut permettre à l’intelligence de fonctionner ce qui n’est pas une garantie de succès mais il faut que l’intelligence soit active. Cela se fait sans être tordu, sans suspicion malsaine que l’on soit parent ou enfant.
« Alors le mieux que pourra faire l’enfant, il le fera. Il va grandir au maximum de son potentiel. » Le parent ne peut pas contrôler tous les paramètres externes auxquels l’enfant est et sera soumis.
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Le facteur humain, à la maison comme au travail, se traduit principalement par une relation bilatérale et non symétrique du fait de l’existence nécessaire d’une hiérarchie, chacun devant connaître sa place.
Faut-il s’étonner que le management et ses outils se soient tournés vers la mise en place puis la normalisation des processus, que l’informatique ait ouvert la voie au contrôle de gestion, que le numérique ait ouvert la voie à l’ubérisation et au télétravail, que l’intelligence artificielle soit attendue comme le palliatif au défaut/déficit d’apprentissage et d’intelligence des collaborateurs (jusqu’au niveau de la direction) ?
Non. L’idée est bien d’éliminer le facteur humain car il est identifié comme la principale source de faiblesse dans la construction puis le fonctionnement de toute organisation en quête « d’efficacité ».
C’est oublier le rôle social que devraient avoir toutes les organisations humaines. Mais un patron a-t-il pour objectif de contribuer au fonctionnement social de la société humaine ou, plus sobrement, de donner du travail ? JSCOB…?