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D'un point de vue "statistique"...

Quand les gens comprennent ce qu'ils sont dans les processus d'une organisation à but lucratif, au-delà de ce qu'ils y gagnent, ils se retournent d'une manière ou d'une autre contre ceux qui les dirigent.

Ils se défendent jusqu'à ce qu'ils soient écartés (également) d'une manière ou d'une autre. Il reste une majorité qui plie, qui se tait, qui subit, qui se soumet.

En effet, du point de vue de l'organisation (personne morale (sic)), ils ne sont objectivement qu'un moyen à son service. L'égalité entre le salarié et l'organisation n'existe pas.

Il n'existe aucun humanisme à caractère professionnel, en dehors d'une "lubie" personnelle d'un patron ou d'un directeur, car la réalité de cette organisation est qu'elle doit survivre financièrement en actionnant tous les leviers d'action internes et externes.

Le personnel est un levier d'action interne essentiel. "Humaniser" le management, c'est s'assurer de la lubrification nécessaire des rouages humains. Ni plus, ni moins, je le répète, en dehors d'une lubie personnelle.

Quand la situation générale se tend, ce levier parmi d'autres est obligatoirement actionné jusqu'au remplacement des individus (machine, logiciel, personne plus soumise ou plus "performante"), à leur mise en attente (chômage technique) ou à leur suppression.

Faut-il s'étonner de l'uberisation des activités, de leur dématérialisation (merci internet) ? Du retour des travailleurs "indépendants" (quel bonheur !), des tâcherons ?

Dans ce monde, il n'y a que celles et ceux qui dirigent qui expriment le sens de ce qui se passe au nom de tous. Même les politiciens n'entendent plus la population qui manifeste.

Que représente notre devise "liberté, égalité, fraternité" sinon un mensonge aussi gros que la promesse de ruissellement ? JSCOB...?

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