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Pauvreté intellectuelle, déficit de nos capacités cognitives… ne chipotons pas sur la traduction des limites de notre cerveau au vu des enjeux actuels.

Pauvreté du langage, pauvreté de la réflexion, pauvreté du comportement social, pauvreté du sens des responsabilités, pauvreté du savoir… qui apparaît, pour moi, de manière de plus en plus flagrante au regard de la complexité grandissante de notre monde. Le monde façonné par l’homme est artificiel et artificialisé au point que l’IA puisse finir par s’imposer « naturellement » en lieu et place de l’intelligence humaine fragile et défaillante.

Le parcours scolaire montre la vision mécanique qu’a le sommet de la communauté de la trajectoire que doit suivre chaque individu. Ce cheminement processionnel peut ne pas convenir à une partie d’entre nous dont certains surdoués qui ne s’adaptent pas à ce mécanisme de fabrication du futur citoyen, travailleur, consommateur. Il s’agit d’un processus normatif que ne supportent pas ceux et celles qui ne sont pas dans la norme établie.

Cette pauvreté intellectuelle constitue un grand vide dans lequel s’engouffre la société de consommation comme tous les systèmes totalitaires à commencer par les religions. Cette dernière propose de remplir nos vies, de nous divertir, de nous rassurer en nous prenant en charge (si nous en avons les moyens).  Le « smart »phone est l’expression la plus aboutie de ce phénomène. Une question = une réponse à portée de main, gratuite ou payante. Un problème = une application, un « coaching ». La solution qui n’était pas dans la tête est désormais dans la main. Elle sera bientôt directement connecté au cerveau, dès que la « science » en sera capable et que l’éthique aura été contournée, pour notre « bien ».

Chacun rêve de richesse. Notre société nous y pousse. Certains en ont les moyens. Mais, sortis de notre monde matérialiste, c’est bien la pauvreté qui transparaît chez nous dans ce contexte. JSCOB…?

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