Les médias télévisuels, où se mêlent allègrement faits, analyses et opinions, essaient de nous montrer et de nous faire percevoir le monde d’une manière qui sert leurs intérêts et ceux des gens qui les dirigent.
Les hommes politiques, comme les médias, essaient de nous vendre une histoire en faisant appel à nos émotions et à notre imagination plus qu’à notre intelligence.
Le dérèglement climatique trouve sa cause dans l’utilisation outrancière des sciences et des technologies au service de la recherche de profit. La solution au problème serait technologique.
Nous étions soumis aux forces et faiblesses de nos sens associés à un cerveau qui fait de son mieux pour coller les morceaux. Plutôt que de nous aider à savoir, réfléchir et comprendre, on veut nous coller une interface qui va nous permettre de nous débarrasser de notre perception d’un monde à la noirceur grandissante.
« Vous êtes obèse ? Vous ne pouvez pas ou vous ne voulez pas changer vos habitudes alimentaires ? Nous allons vous fournir une pilule qui va vous faire maigrir sans avoir à changer, et d’autres pilules miracles pour toutes les conséquences sur votre santé."
La généralisation vaut l’énoncé de la tendance. Il n’y a pas loin entre tendance et croyance. La crise COVID a montré que les scientifiques ne tombaient pas d’accord sur un sujet aussi « simple » et connu : la prévention et le traitement d’un virus. Le domaine scientifique relèverait donc encore du domaine des croyances. La Réalité n’est pas le Réel. La Réalité se discute. Elle se met en cause. Elle est le théâtre de nos affrontements.
Le monde des certitudes qu’est celui de la croissance et du Progrès cède la place au monde des doutes. C’est un monde troublé, violent dans lequel certitude et déni ne sont plus capables de cacher la Réalité que certains essaient de continuer à travestir.
Seule note positive : la vie et la jouissance de l’instant présent. Un optimisme malheureusement puéril que nos enfants qui réfléchissent à leur avenir sont même en train de perdre. JSCOB…?