"La perversion sert à vraiment faire comprendre ce qui dysfonctionne dans les institutions..." Mais pas que.
En 2017, nous étions tellement nombreux à avoir vu dans le futur président un homme très intelligent, auquel nous aurions aimé ressembler, un symbole de la réussite professionnelle ("Mozart de la finance") transposé dans la réussite d'une vie qui peut conduire jusqu'à la tête de la communauté.
Il fut plus l'objet d'un fantasme collectif que de l'analyse humaine et technique nécessaire dont devrait faire l'objet tout dirigeant / manager.
La perversion narcissique est l'intelligence :
- mise au service du détournement de la réalité et de l'exploitation malintentionnée du vide et de tout espace de manoeuvre laissé par les textes et règlements, par le fonctionnement de tous les types d'organisation, par les comportements sociaux et au sein de tous les groupes d'individus, par tous les mécanismes humains ;
- vouée au déni des évidences qui contrarient, de la responsabilité réelle, au déni de la compétence et des qualités humaines des autres.
Pourquoi ne pas poser un tel diagnostic qui permettrait de répondre à des interrogations désormais claires et qui nous font tous tourner en bourrique et nous étriper ? Ce chercheur du CNRS le fait très bien, à la suite d'autres individus lucides et compétents.
Le Pervers Narcissique, auquel on peut ajouter "paranoïaque", me semble être l'exemple humain de la menace que pourrait faire peser sur nos sociétés développées l'émergence et la généralisation invasive de l'IA forte.
Le PN ferait tout ceci dans le but de satisfaire des objectifs uniquement personnels qui peuvent être inspirés par des PN encore plus puissants (référence à B. Arnault dans l'entretien). JSCOB...?