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Comprenons-nous ce que nous savons ?

Nous savons ce que nous avons compris. Si nous l’avons oublié, nous avons une mémoire défaillante, ou insuffisante.

Quand il s’avère que ce que nous avons compris est inexact, partiellement ou complètement, ce que nous avions compris, nous y croyions. Ce constat permet de relativiser les notions de vérité et d’intelligence. L’intelligence ne permet pas de comprendre ce qui est vrai mais ce que l’ »on » nous présente comme vrai. Par ailleurs, chacune de nos interprétations peut sonner comme une vérité. Chez la plupart des individus, c’est le cas. « On » doit avoir la confiance ou la susciter pour faire passer ses vérités.

La première « preuve » se résume à la croyance en la plausibilité de la vérité formulée, enseignée ou révélée. Plus tard, il faudra certainement des preuves plus tangibles pour créer des points d’ancrage.

Chacun peut se laisser aveugler par ce qu’il ressent en « comprenant ». C’est la condition sine qua non, le point de départ de toute manipulation voire de toute escroquerie (intellectuelle, financière, scientifique,…).

Nous pouvons « croire » comprendre comme nous pouvons comprendre ce qui s’avèrera être une croyance. L’incertitude est donc de mise face aux « vérités ». Il faut pourtant au moins croire pour avancer. Il y a donc un dilemme pour une partie d’entre nous comme il n’y en a aucun pour une autre (grande) partie. Enfin il y a ceux et celles qui choisissent de prendre l’initiative.

L’humanité baigne dans les croyances. Les croyances font avancer le monde. L’intelligence humaine produit des vérités matérielles et immatérielles. Le Progrès est constitué d’une partie des vérités matérielles. Il procède de vérités immatérielles qui relèvent pour partie du domaine des croyances. Le Progrès est le nouveau Dieu, depuis que l’économie s’est associée à la Science. Sa force réside dans l’accumulation de preuves matérielles de son existence qui s’étalent sous nos yeux, s’imposent à nous et transforment nos vies. Il reste à comprendre la résultante de l’intention, mais est-ce qu’une organisation humaine a une intention ? Il n’en aurait pas plus que la Nature. JSCOB…?

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