Adèle Exarchopoulos réagit à la polémique sur l’abaya à l’école https://www.clique.tv/retour-sur-linterview-dadele-exarchopoulos-dans-clique/
On ne peut qu'être d'accord avec la partie du propos qui aborde les problèmes de l'école. En revanche celle liée à l'abaya est beaucoup plus discutable.
Ce sujet me semble comparable à celui du réchauffement climatique sauf qu'il touche aux sciences humaines. (Nota : nous n'avons pas (encore) de responsabilité dans la tectonique des plaques, ni dans le mouvement de précession de l'axe des pôles.) Si on attend longtemps pour le traiter, cela posera un vrai problème quand il aura pris son essor.
Faut-il juste en faire une telle promotion ? Non car, grâce aux médias, il prend une ampleur plus considérable que celle qu'il aurait pour l'instant, à l'image du terrorisme. C'est donc une victoire pour celles et ceux qui poussent en avant ces petits soldats d'une religion politisée. Nos politiciens sont des apprentis sorciers ou des pompiers pyromanes.
La conquête de l'espace public est une ligne d'opération dans une opération globale de changement d'une société.
La guerre est un levier d'action très efficace pour changer une société, physiquement et moralement. Il faudrait créer le terme de "guerre non armée" pour souligner le niveau de détestation de celles et ceux qui veulent un changement de société, notamment selon une approche religieuse.
Ici, il est principalement question de morale. Une tenue, un bâtiment, une séance réservée, une médecine adaptée, une nourriture adaptée, une langue spécifique,... sont autant de petits changements qui affectent physiquement un pays par leur accumulation, profitant notamment de la concentration urbaine.
Oui, à l'image du réchauffement climatique et de la planète que nous voulons laisser à nos enfants, voulons-nous qu'une religion à forte identité reprenne peu à peu une place politique dans notre pays ? JSCOB...?