Un pays se développe, au sens actuel du terme (développement techno-centré).Les sciences progressent. La technologie se développe. Le travail se développe. La technologie envahit peu à peu l’environnement professionnel comme familial. La technologie est au service des gens. Leurs salaires et leur niveau de vie augmentent. Les entreprises font des profits.
Les sciences vont toujours plus loin : curiosité, pression, profits… Les technologies deviennent plus fiables et s’immiscent dans tous les aspects des activités humaines, qu’elles soient professionnelles comme privées. Les processus professionnels doivent être optimisés. Les coûts doivent être réduits. C’est la compétitivité. Pour effectuer certaines tâches, la technologie devient moins chère que l’homme. Elle le remplace peu à peu dans des tâches simples puis répétitives. Puis elle le remplace dans des tâches de plus en plus complexes.
La science concourt à l’optimisation des activités humaines. L’homme devient dysfonctionnel. Il est identifié comme une source de dépenses. L’homme perd son travail et voit son niveau de vie baisser. La population croît et le vivier d’emplois diminue. Les enfants de cet homme ont de moins en moins de possibilités de travailler.
Les dirigeants pilotent la performance de leur entreprise. Ils contribuent directement à l’intérêt pour le développement de la technologie et des automates même si les études coûtent cher. Ils dirigent de moins en moins d’hommes et de plus en plus de machines.
La concurrence entraîne la fusion puis la disparition des entreprises les moins compétitives. Des monopoles privés finissent par remplacer les monopoles d’Etat car la technologie a permis un transfert du Pouvoir. La technologie crée une nouvelle féodalité qui se livre une guerre économique avec la plupart du temps la complicité des responsables politiques, élus par les hommes et les femmes qui se trouvent écartés du développement. Une aristocratie économique s’est créée. L’homme n’est plus au centre des préoccupations de la gestion de la cité. Le profit l’a remplacé. Une majorité de personnes est écarté de l’exploitation du profit et des avantages qui en découlent.
La science appliquée à l’économie ne fait que contribuer à créer un modèle particulier de société. Le bien-être de la majorité des individus y est aussi éphémère qu’avec n’importe quel autre système qui organise le fonctionnement de la société. Une société « développée » n’est donc pas nécessairement une société évoluée. JSCOB…?