Transgenre : un « trouble mental ».
Bon ! De là à dire que l’homosexualité est un trouble mental. Mais l’homosexualité ne s’opère pas donc elle serait plus acceptable.
On voit bien que l’on navigue à la frontière de la morale, et de la science qui ne maîtrise pas les tenants et les aboutissants de ce qu’elle est capable de faire.
On peut supprimer un pénis ou en ajouter un, enlever une poitrine ou mettre des prothèses mammaires, sans savoir pourquoi précisément. Parce que le patient le veut ? Or le patient est « libre de disposer de son corps ». Sauf qu’il doit trouver un praticien qui le soutient dans cette démarche.
Est-ce un trouble mental que de ne pas s’aimer tel que l’on est ? La chirurgie esthétique (et non la chirurgie réparatrice) répond déjà largement à cette question. Curieux que la question du trouble mental ne se pose pas dans ce cas. Le business est juteux.
Il serait question d’un trouble de l’acceptation. Il faudrait que l’acceptation ne procède que de paramètres internes or les individus sont modelés par leur environnement dès leur plus jeune âge. Que penser du dopage, du transhumanisme,… ?
Que penser des sciences qui s’immiscent dans le vivant pour le rendre « meilleur » ?
Bon courage pour définir puis identifier avec certitude l’existence d’un trouble mental.
Avec de telles interventions, on ne va pas changer le sexe mais l’apparence du sexe de la personne. En quoi sera-t-elle différente d’une personne du sexe opposé stérile ? Elle a manifestement décidé de renoncer à sa capacité de reproduction. Un adulte étant responsable de ses actes, il en assumera les conséquences s’il s’est menti à lui même et s’il a trompé son monde. La parole d’un enfant n’est pas sacrée. Celle d’un adulte l’engage pleinement. JSCOB…?