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Vivre pour travailler ou travailler pour vivre ? C’est une question pour citoyen de pays riche.

Quelle que soit la sophistication de l’organisation humaine dans laquelle nous vivons, le travail reste fondamentalement et majoritairement une activité de survie réalisée contre rémunération. L’argent a introduit une dimension virtuelle, par la « valeur » attribuée au travail, aux conséquences bien réelles : la cohabitation d’individus surpayés et d’individus sous-payés. L’économie et la société qu’elle porte à travers le système de relations formelles et d’échanges qui la structure profondément, se retrouvent hors-sol. Pour les individus qui en sont exclus, la chute est dure. Elle est un retour à la nature, sans avoir les compétences pour y survivre et à condition de ne pas se trouver prisonnier en milieu urbain.

Ce qui permet à la collectivité d’exister est donc le système de partage des services et des biens produits. Il en fait le fonctionnement. Le complément moral de ce partage est la solidarité. La solidarité n’échappe pas à la logique organisationnelle en étant systématisée dans une société politisée à forte dimension sociale. A défaut de systématisation, donc de généralisation, elle est laissée à la main de petits groupes d’individus (par exemple dans un cadre religieux aux Etats-unis). Or il me semble que l’organisation en une collectivité qui produit de la richesse impose de développer de la même manière et dans le même temps la solidarité. Dans une société qui  s’industrialise, elle se traduit par le rôle social de l’entreprise. Avec le délitement de l’outil industriel, cette solidarité tend à être remise en cause et à disparaître car l’individu est de moins en moins au centre du fonctionnement d’une organisation productrice de biens et de services.

Par manque de solidarité, cette collectivité devient un parasite pour l’espèce humaine comme, par manque de lucidité, l’espèce humaine est devenue un parasite de la nature sur Terre. JSCOB…?

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