La mise en oeuvre du concept UBER n’est que la suite logique, dans une version de plus en plus dure, de la normalisation des activités dans la mesure où la maîtrise des processus garantirait l’efficacité, en optimisant leur efficience.
Quel patron ou responsable serait contre ? Puis le contrôle de gestion et le pilotage par la performance en ont rajouté une couche. Le plus dur sur le plan humain apparaît quand les deux se mettent en place en même temps car ils opèrent une déshumanisation du travail s’ils sont faits sans discernement.
Pour les normes, il y a peu de marge pour un responsable.
Ce qui fait l’intérêt d’une activité humaine, c’est l’imperfection. La créativité est l’ennemie de la normalisation. La normalisation n’aime pas le changement puisqu’elle formalise une constance. Elle n’est applicable qu’à des tâches mécaniques qui conviennent à la robotisation.
Un robot impliqué dans une tâche normalisée n’a pas à être créatif. Il n’y a pas de part laissée à l’initiative. La normalisation des activités, c’est leur déshumanisation. Confrontées à l’imperfection humaine, les normes sont source de « dysfonctionnements » au même titre que ce qu’elles sont censées prévenir.
L’uberisation, c’est la numérisation d’une organisation au sein de laquelle le processus de production est dissocié du processus commercial et managérial. L’uberisation est la déstructuration de l’entreprise « analogique » en sous éléments restés analogiques (pour l’instant). JSCOB…?