Parce qu’on ne peut pas prouver qu’une affirmation est fausse, elle serait donc vraie. N’est ce pas l’un des ressorts essentiels en politique, en religion,… ? La science a le mérite de se nourrir du doute et de la critique.
L’argument d’ignorance est celui avancé par ceux qui croient en une idéologie ou en une pseudoscience : "Le moyen le plus sûr d’identifier et de reconnaître le faux est d’en savoir le plus possible au sujet du vrai", le vrai de la science, de la politique, de la religion… La difficulté vient du caractère relatif de la vérité. La vérité évolue avec le temps. L’ignorance se réduit. L’évolution de la taille des mystères est inversement proportionnelle aux progrès de la science.
Quand le paysage a été décrit, sa composition et son évolution ont été expliquées, il reste un mystère et des mensonges. Il en est ainsi pour la politique et la religion. En religion, le mystère est Dieu, en politique ce serait le bien-être de l’humanité. A ce stade de l’évolution de notre savoir, politique et religion se rejoindraient.
Le savoir n’est pas inscrit dans les gènes. Sans savoir, l’ignorance fait le lit des croyances.Si la curiosité et le doute sont le berceau de la réflexion, l’argument d’ignorance en est le tombeau.
Quel intérêt auraient les sachants à disséminer la vérité ? Quelle capacité a la majorité des ignorants à la comprendre ? A quel point compréhension et croyance ne sont elles pas identiques ? L’élite non scientifique a de beaux jours devant elle. JSCOB… ?