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https://www.youtube.com/watch?v=8KkKuTCFvzI  – What makes a good life? Lessons from the longest study on happiness | Robert Waldinger.

Nous nous construisons en marchant ou plutôt en vieillissant. Nous sommes pour la plupart incapables de nous définir précisément. Nous existons à travers les yeux des autres. Les autres nous perdent-ils ? Je le pense.

Il faut avoir une forte personnalité ou une grande conscience de soi pour échapper à la dictature du groupe dans lequel on évolue : famille, amis, connaissances, travail, loisirs, etc… le comportement de la plupart des individus est de plus amené à évoluer en passant d’un environnement à l’autre.

Pour apprendre à se connaître, comme pour toute chose à découvrir, il faut ratisser large, se tromper, douter, revenir à des choses simples, j’imagine plus simples qu’elles ne le semblaient avant. Ne dit-on pas que ce qui se conçoit clairement s’énonce simplement…? Mais c’est du boulot. Je ne crois pas que beaucoup de gens aient envie de faire ce travail. Alors beaucoup cèdent à la facilité et se voient systématiquement mieux qu’ils ne sont. Et leur entourage de ne pas les détromper.

Pour se situer soi-même, il faut se situer par rapport aux autres. Les autres semblant pour la plupart jouer un rôle, comment faire ? Il y a de quoi se perdre ou se rassurer en se fondant dans le comportement du groupe, ou se tromper soi-même.

Il y a la voie tracée par cette étude de Harvard concernant 800 étudiants de cette université prestigieuse, sur 75 années qui revient à promouvoir ce que dit la religion : « aimez vous les uns les autres ».

« L’accomplissement de soi passerait par les autres »… au vu de leur parcours, quelle que soit la réussite dans le domaine professionnel.

Leur conclusion est-elle honnête ? Combien d’entre eux ont vraiment pensé à l’enjeu entre eux et les autres pendant leur parcours professionnel voire personnel ? Combien ont adopté un comportement altruiste ? Ont-ils réfléchi au sens de leur parcours et à ce qui était important pour eux ? Je ne le pense pas car nous sommes pris dès l’école dans un système qui nous entraîne avec tous les autres. Au final, ils constatent ce qui reste de tout cela : une vie passée en lien avec les autres.

Ceux qui souhaiteraient se réaliser seuls se tromperaient donc. Il semble pourtant difficile de faire abstraction d’un environnement humain dégradé ou en cours de dégradation. JSCOB…?

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